Margit Säde Lehni, Out of power
MATHILDE PAPIN est chorégraphe et danseuse, autrice de poésie et d'essais, traductrice de philosophie (de l’anglais). Elle vit à la campagne, en Occitanie, elle tient dans son village une librairie associative avec la poète Victoria Xardel. Elle a créé deux pièces Serein (2021) & Trois Colliers (2023) avec le musicien et plasticien Rémi Blanes, avec les interprètes Arthur Amard, Daphné Achermann, Maud CC Le Flohic, avec le luthier et musicien Thierry Laffitte. Ces deux pièces ont été soutenues par la DRAC, la Région, par des lieux comme Honolulu, Le Ring, Les Bazis, La Soulane, La Place de la Danse, L’Arsenic, La Déviation.
Elle intervient dans les écoles, les Ehpad, les musées et prochainement (si tout va bien) dans un hôpital rural de psychothérapie institutionnelle.
Elle donne aussi des ateliers à des gens du métier (Honolulu, Ludothèque Grise, prochainement Extension CDCN de Toulouse). Elle est actuellement au travail de deux petites formes de solos emboitables (In Tybiu et Grigris).
Elle s’est formé à la danse (cours d’enfance, école professionnalisante parisienne (ACTS), workshops), au cirque (Fratellini, Ô Cirque, EACS), au théâtre (à l’école & dans des collectifs (Théâtre du Voyageur, les Compagnons Butineurs)), à la philosophie (Master II Panthéon Sorbonne, directeur de recherche : Renaud Barbaras).
Dans son travail s’articulent des questions anthropologiques à un travail d'économie formelle. Elle est influencée par les recherches minimalistes & abstraites mais où le jeu, la blague, la bricole, le bug se permettent d’être salissants.
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ÉQUIPE TROIS COLLIERS :
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MAUD CC LE FLOHIC glisse d’abord de l’illustration vers le croquis, la performance et le montage vidéo à l’université de Rennes. Suivent 3 formations en danse, académiques et expérimentales : Hallet-Eghayan, CDC Toulouse, CNDC Angers. Durant ces années il développe une pratique vocale autodidacte, poursuivie avec le coaching Haim Isaacs, Myriam Djemour, Roméo Agid, Jean-Baptiste Veyret-Logerias.
Depuis 2011 il travaille comme interprète, assistant et regard extérieur, naviguant du contemporain vers le buto, le baroque, le (post)moderne, la notation, la pop, le cabaret, la psychologie, la technologie : Tino Seghal, Ko Murobushi et Carlotta Ikeda, Dominique Brun, Pauline Simon, Lina Schlageter, Roméo Agid, Béatrice Massin, Ambra Senatore, Loïc Touzé, Madeleine Fournier. Entre 2017 et 2022, il crée BACK PLAYER, une série de pièce performatives dont Éternelle Flamme et Incrust Extase, je suis désolée.
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ARTHUR AMARD est metteur en scène, danseur et comédien. Issu de la 27e promotion de la Comédie de Saint-Étienne, parrainée par Pierre Maillet, il a travaillé avec Élise Vigier et Marcial Di Fonzo Bo sur la création de M comme Méliès, avec Simon Gauchet pour Le Beau Monde, et avec Pierre Maillet pour Le Bonheur (n’est pas toujours drôle) puis Théorème(s) en 2021. Depuis 2012, il est membre des Compagnons Butineurs, implantés dans l’Eure.
Sur la saison 2018/19 il était cohabitant de La Cascade, Pôle des Arts du Cirque, au sein duquel il a intégré l’Atelier itinérant, collectif de travail interdisciplinaire. Il y poursuit ses recherches sur le cirque. En 2019, il cofonde le collectif de La Dernière Baleine, avec lequel il crée à la Comédie de Caen Tant qu’il y aura des brebis –portraits de tondeurs et de tondeuses avec Léa Carton de Grammont et la chorégraphe Cécile Laloy. Depuis 2020, il danse sous la direction de Mathilde Papin dans Serein. Accordéoniste et pianiste, il intègre régulièrement la musique à son travail.
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CAROLE PERDEREAU est danseuse et chorégraphe. Elle étudie à l’école School For New Dance Development à Amsterdam, est diplômée en 1997. Elle développe depuis le début des années 2000 une recherche chorégraphique et s’intéresse en particulier au ressort poétique des états de corps. Elle créé, Ex, Between 5 to 5 and 5, Micro Music, A faire chez soi, Objets/Monstres, Travers, L’Assaut, Ouest, Premier Présent. Parallèlement comme interprète, elle travaille avec plusieurs chorégraphes notamment avec Gaël Sesboué (Maintenant Oui), Jocelyn Cottencin (Monumental), Loïc Touzé (Love,9, La Chance),Laurent Pichaud (Mon Nom), Sylvain Prunenec (About you), Fabienne Compet (A Rebours), Pierre Droulers (Multum in Parvo), Donald Fleming (Com(e) post ..). Elle accompagne en tant qu’assistante plusieurs projets dont 22 et Avec Anastasia de Mickaël Phelippeau, 9 de Loïc Touzé et Une hypothèse de ré interprétation de Rita Quaglia, Sous Titre de Madeleine Fournier et Jonas Chereau, Rendre une vie vivable n’a rien d’une question vaine d’Eléonore Weber.
Titulaire du diplôme d’État en 1992, elle enseigne régulièrement auprès de publics professionnels et amateurs dans des domaines artistiques qui ne sont pas essentiellement liés à la danse. La source et la faille est une proposition d’atelier de composition qui accompagne toutes personnes questionnant un projet personnel en cours, plastique, théâtre, danse … .
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THIERRY LAFFITTE suit des études d'ébénisterie puis de construction et commence par travailler dans le spectacle vivant en déployant plusieurs pratiques : sculpture, mécanique, électronique. Par la suite, il s’initie à la lutherie - entre autres en fabriquant des instruments pour Thierry Madiot et Tarek Atoui à la Lutherie Urbaine. En parallèle, il invente et fabrique des instruments de musique pour sa pratique personnelle. Notamment un orgue à eau émettant des sons par percussions ou frottements sur des verres, un synthétiseur modulaire et une guitare contrôlée par magnétisme, qui donneront lieu à deux formations musicales : Bruine, quatuor sonore, visuel et performatif et Triture, solo de machines électroniques.
Thierry repense les objets en repartant de leurs caractéristiques et fonctions premières pour se les réapproprier, les transformer. Et s'inspire de la musique bruitiste comme de son environnement quotidien pour composer des paysages sonores intimes.
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PAULINE WEIDMANN a d’abord fait des études de géographie et de sociologie adressées aux territoires. En passant par des structures d’éducation populaire, acteurs des campagnes (l’Afip et les Crefad) elle se forme et intègre des méthodes qui s’efforce de faire percoler la langue depuis des récits de maintenant, des groupes, des gens.
Elle intègre au départ la FAAAC (formation autogérée aux arts et à la création) et se met à l'organisation autogérée d’un cycle de laboratoires de pratiques d’écritures corporelle et poétiques. Elle commence alors à épaissir puis à transmettre des vocalités, la voix parlée chantée, pratique qu’elle manie comme une manière de dire.
C'est en 2015 qu'elle monte l'Enracinée, une compagnie terreau où s'invitent des recherches collectives et individuelles ouvertes à la question du milieu, du lieu et des sociologies de terrain. Elle collabore avec des artisanats distincts et fabrique les cadres pour que se rencontrent les gens.
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ÉQUIPE SEREIN :
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RÉMI BLANES est diplômé des Beaux Arts de Toulouse en 2009. Il a commencé par travailler le son dans son travail plastique puis il s’est formé à la batterie et aux percussions. Il a créé d’abord des groupes de musique écrite (Petite proie , Veluxed ) puis il s’est intéressé à la musique improvisée et a commencé à développer Youssef Panda, trio de performance sonore improvisée avec l’environnement direct du lieu de performance.
Aujourd’hui, il continu à jouer des percussions dans deux projets de transe improvisée : Comme dans Tintin, quatuor de transe polyrythmique et dans Détresse sur la D13, duo de techno archaïque et bruitiste, course poursuite, bout du soufle. Son travail plastique continu aussi sous forme de photos et de vidéos.
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DAPHNÉ ACHERMANN est danseuse, pianiste et paysanne herboriste. Elle s’est formée en danse au CNDC d’Angers sous la direction d’Emmanuelle Huynh. Depuis, elle mélange ses gestes en tant qu'interprète, assistante ou collaboratrice avec, entre autres, Alain Michard, Alice Gautier, Solène Garnier, Mathilde Papin, Juliette Zanon et Pauline Weidmann.
De 2011 à 2013, elle crée ses deux premières pièces (Conglomeros et Rosalinda Imm) autour de corpus d’images comme partition chorégraphique. En 2015, elle participe à la Dérive, descente de spectacles en radeaux sur la Loire durant un mois. En 2017, elle co-réalise le film Le Taureau avec Alice Gauthier et créé le concert performatif Moulax avec Solène Garnier, alliant culture pop, science et féminisme. Parallèlement, elle étudie la phytothérapie, compose des tisanes, et joue un quatre mains de Schubert avec Juliette Zanon pour des spectacles de la Cie La Débâcle. Elle enseigne régulièrement depuis une dizaine d’années.
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ARTHUR AMARD est metteur en scène, danseur et comédien. Issu de la 27e promotion de la Comédie de Saint-Étienne, parrainée par Pierre Maillet, il a travaillé avec Élise Vigier et Marcial Di Fonzo Bo sur la création de M comme Méliès, avec Simon Gauchet pour Le Beau Monde, et avec Pierre Maillet pour Le Bonheur (n’est pas toujours drôle) puis Théorème(s) en 2021. Depuis 2012, il est membre des Compagnons Butineurs, implantés dans l’Eure.
Sur la saison 2018/19 il était cohabitant de La Cascade, Pôle des Arts du Cirque, au sein duquel il a intégré l’Atelier itinérant, collectif de travail interdisciplinaire. Il y poursuit ses recherches sur le cirque. En 2019, il cofonde le collectif de La Dernière Baleine, avec lequel il crée à la Comédie de Caen Tant qu’il y aura des brebis –portraits de tondeurs et de tondeuses avec Léa Carton de Grammont et la chorégraphe Cécile Laloy. Depuis 2020, il danse sous la direction de Mathilde Papin dans Serein. Accordéoniste et pianiste, il intègre régulièrement la musique à son travail.
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ÉQUIPE STAGES "JARGONS" (PRÉSIDENTE DE LA RIVE) :
EMMA BIGÉ enseigne, traduit, écrit et improvise avec des danses contemporaines expérimentales et des philosophies queer & trans*féministes. Elle est tombée amoureuse de certaines pratiques expérimentales de danse en Europe et aux Etats-Unis avec Steve Paxton, Lisa Nelson, Nancy Stark Smith, Matthieu Gaudeau et de nombreuses autres.
Danseuse et commissaire d’exposition, elle développe des formes d’écriture et des installations visant à renommer les savoir-sentir et les savoir-penser venus de la performance et des danses improvisées. Son obsession, en ce moment : trouver, dans la danse et ailleurs, les ressources somatopolitiques pour mobiliser nos sensibilités aux créatures autres et plus-qu’humaines.
Agrégée et docteure en philosophie, elle a notamment publié Gestes du Contact Improvisation (Musée de la danse, 2018) et dirigé une monographie dédiée à Steve Paxton, Steve Paxton : Drafting Interior Techniques (Culturgest, 2019). Elle est en ce moment professeure d’épistémologie à l’École supérieure d’art d’Aix-en-Provence.
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