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Margit Säde Lehni, Out of power

MATHILDE PAPIN est danseuse et chorégraphe. Formée à la danse, à l’acrobatie, à la voltige équestre et à la philosophie, elle est aujourd’hui chorégraphe tout en ayant une pratique d’écriture, théorique et littéraire. 

En 2019, elle fonde la compagnie RIVE avec Emma Bigé et elle entame la création de SEREIN avec le musicien Rémi Blanes. En 2018, elle rencontre Loïc Touzé, il accueille et soutient la création de SEREIN et aujourd’hui la nouvelle création Trois Colliers. En 2020 elle publie un article dans « Pour un atlas des figures » et co-traduit avec Emma Bigé le dernier livre de la philosophe canadienne Erin Manning, « Always more than one », qui sera publié aux PUF en janvier 2024.

En 2014 elle complètait sa formation en danse à l’école ACTS (Paris 2014-2016) et en suivant des workshops en France et à l’international ("Festival of performing arts" - Ibiza 2014, "Rice on Hydra" avec Michael Kliën - Grèce 2016, Joao Fiadeiro - Montpellier 2017, Loïc Touzé - Atelier de Paris 2018, Lisa Nelson - Lisbonne 2021). De 2016 à 2018, elle est membre du Collectif « Bourbaki », qui se réunit chaque semaine et se dédie à l’invention de scores pour le geste comme pour le langage. Pour son parcours académique, elle fait une classe préparatoire littéraire Hypokhâgne à Nantes en 2004 puis intègre La Sorbonne-Paris 1. Elle termine son Master en 2014, sous la direction de Renaud Barbaras (phénoménologue) et Frédéric Pouillaude (philosophe de l’art), son mémoire porte sur l’anthropologie philosophique du cirque et sur la phénoménologie des mouvements rapides.

Elle fait de temps à autre des lectures de poésies et des performances dans les musées et elle transmet la danse pour des publics professionnels et amateurs, notamment sous forme d’ateliers autour des « scores », des partitions et des jeux dont elle se sert pour chorégraphier.

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ÉQUIPE TROIS COLLIERS  :

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MAUD CC LE FLOHIC glisse d’abord de l’illustration vers le croquis, la performance et le montage vidéo à l’université de Rennes. Suivent 3 formations en danse, académiques et expérimentales : Hallet-Eghayan, CDC Toulouse, CNDC Angers. Durant ces années il développe une pratique vocale autodidacte, poursuivie avec le coaching Haim Isaacs, Myriam Djemour, Roméo Agid, Jean-Baptiste Veyret-Logerias.

Depuis 2011 il travaille comme interprète, assistant et regard extérieur, naviguant du contemporain vers le buto, le baroque, le (post)moderne, la notation, la pop, le cabaret, la psychologie, la technologie : Tino Seghal, Ko Murobushi et Carlotta Ikeda, Dominique Brun, Pauline Simon, Lina Schlageter, Roméo Agid, Béatrice Massin, Ambra Senatore, Loïc Touzé, Madeleine Fournier. Entre 2017 et 2022, il crée BACK PLAYER, une série de pièce performatives dont Éternelle Flamme et Incrust Extase, je suis désolée.

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ARTHUR AMARD est metteur en scène, danseur et comédien. Issu de la 27e promotion de la Comédie de Saint-Étienne, parrainée par Pierre Maillet, il a travaillé avec Élise Vigier et Marcial Di Fonzo Bo sur la création de M comme Méliès, avec Simon Gauchet pour Le Beau Monde, et avec Pierre Maillet pour Le Bonheur (n’est pas toujours drôle) puis Théorème(s) en 2021. Depuis 2012, il est membre des Compagnons Butineurs, implantés dans l’Eure.  

Sur la saison 2018/19 il était cohabitant de La Cascade, Pôle des Arts du Cirque, au sein duquel il a intégré l’Atelier itinérant, collectif de travail interdisciplinaire. Il y poursuit ses recherches sur le cirque.  En 2019, il cofonde le collectif de La Dernière Baleine, avec lequel il crée à la Comédie de Caen Tant qu’il y aura des brebis –portraits de tondeurs et de tondeuses avec Léa Carton de Grammont et la chorégraphe Cécile Laloy.  Depuis 2020, il danse sous la direction de Mathilde Papin dans Serein.  Accordéoniste et pianiste, il intègre régulièrement la musique à son travail. 

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CAROLE PERDEREAU est danseuse et chorégraphe. Elle étudie à l’école School For New Dance Development à Amsterdam, est diplômée en 1997. Elle développe depuis le début des années 2000 une recherche chorégraphique et s’intéresse en particulier au ressort poétique des états de corps. Elle créé, Ex, Between 5 to 5 and 5, Micro Music, A faire chez soi, Objets/Monstres, Travers, L’Assaut, Ouest, Premier Présent. Parallèlement comme interprète, elle travaille avec plusieurs chorégraphes notamment avec Gaël Sesboué (Maintenant Oui), Jocelyn Cottencin (Monumental), Loïc Touzé (Love,9, La Chance),Laurent Pichaud (Mon Nom), Sylvain Prunenec (About you), Fabienne Compet (A Rebours), Pierre Droulers (Multum in Parvo), Donald Fleming (Com(e) post ..). Elle accompagne en tant qu’assistante plusieurs projets dont 22 et Avec Anastasia de Mickaël Phelippeau, 9 de Loïc Touzé et Une hypothèse de ré interprétation de Rita Quaglia, Sous Titre de Madeleine Fournier et Jonas Chereau, Rendre une vie vivable n’a rien d’une question vaine d’Eléonore Weber.

Titulaire du diplôme d’État en 1992, elle enseigne régulièrement auprès de publics professionnels et amateurs dans des domaines artistiques qui ne sont pas essentiellement liés à la danse. La source et la faille est une proposition d’atelier de composition qui accompagne toutes personnes questionnant un projet personnel en cours, plastique, théâtre, danse … .

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THIERRY LAFFITTE suit des études d'ébénisterie puis de construction et commence par travailler dans le spectacle vivant en déployant plusieurs pratiques : sculpture, mécanique, électronique. Par la suite, il s’initie à la lutherie - entre autres en fabriquant des instruments pour Thierry Madiot et Tarek Atoui à la Lutherie Urbaine. En parallèle, il invente et fabrique des instruments de musique pour sa pratique personnelle. Notamment un orgue à eau émettant des sons par percussions ou frottements sur des verres, un synthétiseur modulaire et une guitare contrôlée par magnétisme, qui donneront lieu à deux formations musicales : Bruine, quatuor sonore, visuel et performatif et Triture, solo de machines électroniques.

Thierry repense les objets en repartant de leurs caractéristiques et fonctions premières pour se les réapproprier, les transformer. Et s'inspire de la musique bruitiste comme de son environnement quotidien pour composer des paysages sonores intimes.

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PAULINE WEIDMANN a d’abord fait des études de géographie et de sociologie adressées aux territoires. En passant par des structures d’éducation populaire, acteurs des campagnes (l’Afip et les Crefad) elle se forme et intègre des méthodes qui s’efforce de faire percoler la langue depuis des récits de maintenant, des groupes, des gens.

Elle intègre au départ la FAAAC (formation  autogérée aux arts et à la création) et se met à l'organisation autogérée d’un cycle de  laboratoires de pratiques d’écritures corporelle et poétiques. Elle commence  alors à épaissir puis à transmettre des vocalités, la voix parlée chantée, pratique qu’elle manie comme une manière de dire. 

C'est en 2015 qu'elle monte l'Enracinée,  une compagnie terreau où s'invitent des recherches collectives et individuelles ouvertes à la question du milieu, du lieu et des sociologies de terrain. Elle collabore avec des artisanats distincts et fabrique les cadres pour que se rencontrent les gens.

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ÉQUIPE SEREIN  :

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RÉMI BLANES est diplômé des Beaux Arts de Toulouse en 2009. Il a commencé par travailler le son dans son travail plastique puis il s’est formé à la batterie et aux percussions. Il a créé d’abord des groupes de musique écrite (Petite proie , Veluxed ) puis il s’est intéressé à la musique improvisée et a commencé à développer Youssef Panda, trio de performance sonore improvisée avec l’environnement direct du lieu de performance. 

Aujourd’hui, il continu à jouer des percussions dans deux projets de transe improvisée : Comme dans Tintin, quatuor de transe polyrythmique et dans Détresse sur la D13, duo de techno archaïque et bruitiste, course poursuite, bout du soufle. Son travail plastique continu aussi sous forme de photos et de vidéos.

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DAPHNÉ ACHERMANN est danseuse, pianiste et paysanne herboriste. Elle s’est formée en danse au CNDC d’Angers sous la direction d’Emmanuelle Huynh. Depuis, elle mélange ses gestes en tant qu'interprète, assistante ou collaboratrice avec, entre autres,  Alain Michard, Alice Gautier, Solène Garnier, Mathilde Papin, Juliette Zanon et Pauline Weidmann. 

De 2011 à 2013, elle crée ses deux premières pièces (Conglomeros  et Rosalinda Imm) autour de corpus d’images comme partition chorégraphique. En 2015, elle participe à la Dérive, descente de spectacles en radeaux sur la Loire durant un mois. En 2017, elle co-réalise le film Le Taureau  avec Alice Gauthier et créé le concert performatif Moulax  avec Solène Garnier, alliant culture pop, science et féminisme. Parallèlement, elle étudie la phytothérapie, compose des tisanes, et joue un quatre mains de Schubert avec Juliette Zanon pour des spectacles de la Cie La Débâcle. Elle enseigne régulièrement depuis une dizaine d’années.

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ARTHUR AMARD est metteur en scène, danseur et comédien. Issu de la 27e promotion de la Comédie de Saint-Étienne, parrainée par Pierre Maillet, il a travaillé avec Élise Vigier et Marcial Di Fonzo Bo sur la création de M comme Méliès, avec Simon Gauchet pour Le Beau Monde, et avec Pierre Maillet pour Le Bonheur (n’est pas toujours drôle) puis Théorème(s) en 2021. Depuis 2012, il est membre des Compagnons Butineurs, implantés dans l’Eure.  

Sur la saison 2018/19 il était cohabitant de La Cascade, Pôle des Arts du Cirque, au sein duquel il a intégré l’Atelier itinérant, collectif de travail interdisciplinaire. Il y poursuit ses recherches sur le cirque.  En 2019, il cofonde le collectif de La Dernière Baleine, avec lequel il crée à la Comédie de Caen Tant qu’il y aura des brebis –portraits de tondeurs et de tondeuses avec Léa Carton de Grammont et la chorégraphe Cécile Laloy.  Depuis 2020, il danse sous la direction de Mathilde Papin dans Serein.  Accordéoniste et pianiste, il intègre régulièrement la musique à son travail. 

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ÉQUIPE STAGES "JARGONS"  (PRÉSIDENTE DE LA RIVE) :

 

EMMA BIGÉ enseigne, traduit, écrit et improvise avec des danses contemporaines expérimentales et des philosophies queer & trans*féministes. Elle est tombée amoureuse de certaines pratiques expérimentales de danse en Europe et aux Etats-Unis avec Steve Paxton, Lisa Nelson, Nancy Stark Smith, Matthieu Gaudeau et de nombreuses autres.

Danseuse et commissaire d’exposition, elle développe des formes d’écriture et des installations visant à renommer les savoir-sentir et les savoir-penser venus de la performance et des danses improvisées. Son obsession, en ce moment : trouver, dans la danse et ailleurs, les ressources somatopolitiques pour mobiliser nos sensibilités aux créatures autres et plus-qu’humaines.

Agrégée et docteure en philosophie, elle a notamment publié Gestes du Contact Improvisation (Musée de la danse, 2018) et dirigé une monographie dédiée à Steve Paxton, Steve Paxton : Drafting Interior Techniques (Culturgest, 2019). Elle est en ce moment professeure d’épistémologie à l’École supérieure d’art d’Aix-en-Provence. 

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